Préambule

Mon gendre, anglais, est amateur de bons vins. À l'occasion de fêtes, lorsqu'il a un peu trop tâté de la dive bouteille, il nous ressort son idée fixe : il veut que ses parents et nous mettions sur le papier nos souvenirs pour les transmettre aux petits enfants. Partant de cette idée, j'avais commencé à raconter l'histoire de mon Père, puis étant passé sur le net, j'ai pensé à en faire profiter les internautes à la recherche du passé en créant le site : « mémoire captivité » . Ensuite pour m'occuper j'ai continué par ma propre histoire jusqu'à ce jour.

- La retraite -

Après ma mise sur la touche, j'étais en bonne santé et encore assez actif, aussi pour ne pas rester dans l'oisiveté, je suis entré au Conseil Syndical de notre copropriété : le Hameau de Montfleury, à Auvers sur Oise.
J'avais en charge les espaces verts et l'entretien des parties communes de 120 pavillons.
Au début, je tondais les pelouses et je salais les rues lorsqu'il y avait de la neige. Peu après, je suis passé président du CS et les bénévoles ne se bousculant pas pour m'aider, j'ai fait voter un contrat d'entretien avec un CAT. (Centre d'aide au travail pour handicapés manteaux). De 1984 à 1992, j'ai assuré la présidence du conseil syndical.

Puis est venu le temps de l'informatique. Mon gendre travaillait dans la société à la pomme et il m'a mis le pied à l'étrier. Il m'a prêté une machine, puis j'ai acheté d'occasion un Apple Euro + et ensuite un Apple IIe, avec les logiciels visicalc et Appel Works. Assez rapidement, je suis passé au Mac + sur lequel je préparais les assemblées générales de la copropriété.

Avec mon voisin mitoyen côté garage, nous avons rehaussé la toiture des garages pour faire y faire chacun un petit bureau.
Ma fille Danielle, qui avait une grande maison, avait besoin d'aide pour installer cuisine et salles de bains, ce qui m'occupait parfois à plein temps.
Je pouvais également faire davantage de photos, j'avais mon labo pour le noir et blanc, c'est plus intéressant que la couleur, on voit monter son tirage, et on peut faire bien des choses alors que la couleur, c'est dans l'obscurité et on ne peut guère modifier les paramètres avec du matériel d'amateur. Ici n'ayant pas remonté mon labo photo je me suis mis à la photo numérique et j'y retrouve les avantages du noir et blanc avec la possibilité des retouches sur l'ordinateur. J'ai maintenant un Canon EOS 60D et ça donne de très belle photos.

Quand mon fils Dominique est venu dans la Loire, nous venions donner un coup de main pour garder les petits enfants aux moments des surcharges de travail. Il avait à l'époque un Apple IIc et j'ai commencé à lui faire des modèles pour son travail, maintenant il se débrouille très bien son épouse également et son fils qui a grandi devient un champion, il a terminé ses études en informatique. Il a eu son premier emploi avant même d'avoir son diplome en poche. Depuis,il a Changé de société et a trouvé une meilleur situation. Sa soeur travaille à Stuttgart pour une socité Française. J'ai deux autres petites filles qui sont également au charbon dès leur fin d'études. Voilà quatre jeunes qui ont travaillé, obtenu des diplomes et n'ont pas connu le chomage.

En 1991 j'ai donné ma démission du CS de Montfleury, mis notre pavillon en vente et nous sommes arrivés, dans la Loire en juin 1992, pour aider Dominique dans son travail. Nous avons fait l'acquisition d'une maison que j'habite encore.
J'ai fait partie de l'ATI de la Loire pendant deux ou trois ans puis j'ai laissé tomber. (incompatibilité d'humeur)
Nous sommes allés aux Pays-Bas où ma fille ainée a séjourné 2 ans. De nouveau à St. Malo, à Hossegor et dans la région de Perpignan pour un séjour offert par nos enfants en 1998 à l'occasion de nos noces d'or.
Dans cette maison, j'ai refait la décoration et j'ai installé un barbecue extérieur, j'ai carrelé une grande pièce au rez-de-chaussée pour en faire un bureau et j'ai motorisé le portail d'entrée.

Avec l'âge, les occupations se restreignent, l'entretien du jardin et les travaux ménagers m'occupent largement.

Voici une vue sur mes diverses réalisations.

La santé de ma femme s'est détériorée en 2000, j'ai dû assurer sa surveillance et j'avais davantage d'occupations ménagères. La mise en chantier de mon site me prend du temps. Les journées passent vite. C'est l'année où nous avons tous subi la grande tempête debut janvier.

En 2001, je commence à avoir des douleurs dans le dos et une sciatique à la jambe gauche qui me gêne pour marcher, étant donné la santé de ma femme, je ne peux pas m'absenter pour me faire opérer et je vais tout essayer pour me soigner, mais sans résultat.

Après plusieurs années, en 2002, Pascale refuse de travailler. Début 2003, elle a déménagé à Villepreux dans un établissement pour handicapés vieillissants, lui étant mieux adapté.

Le dimanche, quand ma femme était à peu près en forme, nous allions au restaurant, puis une balade en voiture nous ramenait à la maison. Ensuite, les grands déplacements sont devenus impossibles à cause de la fatigue des voyages et le problème de son assistance respiratoire.
Après un malaise au mois de juillet 2002, elle est hospitalisée un mois. De retour à la maison, elle ne peut plus rien faire et je prends le relais. Nous avions à la maison un réservoir d'oxygène liquide qui l'alimente 24 heures sur 24 et qui était remplacé toutes les semaines plus une bouteille de trois mètres cube en secours. Pour sortir, je devais remplir une bouteille portative qui donne 3 heures d'autonomie, dans le coffre de la voiture, j'avais une bouteille d'un mètre cube en secours pour relayer le portable quand il était vide.

Le 29 décembre 2002, nous avons fait le repas de Noël en famille, tout s'est bien passé jusqu'au soir du 31 où elle a eu de nouveau un malaise. Je passe le débit de l'oxygène à 12 litres/minute et appelle le SAMU. Le médecin recommande l'hospitalisation et elle est transportée en urgence à l'hôpital où elle a été soignée au mois de juillet. Le SAMU me conseille de rester à la maison. Elle part en ambulance à 20 heures, à 22 heures je prends de ses nouvelles, tout va bien. Je vais me coucher. Le matin du 1er janvier 2003, je prends de nouveau de ses nouvelles et on me passe le médecin de service qui m'annonce son décès à 9 heures.

Je préviens la famille et je rends une dernière visite à ma femme, j'aide les infirmières pour sa dernière toilette. Mon fils ainé me rejoint et il m'accompagne pour les démarches auprès des Pompes funèbres. L'inhumation est prévue le mercredi de la semaine suivante au cimetière de Vernouillet dans le caveau de famille. La même semaine, je devais me rendre à Paris pour changer ma fille handicapée d'établissement, de Fourqueux à Villepreux. Ce transfert se fera juste avant l'inhumation.

Veuf, je suis libre de me déplacer, aussi, après réflexion je vais tenter une opération de la colonne vertébrale, fin 2003 pour pouvoir récupérer ma mobilité.
C'est la pire C... que j'ai faite, maintenant en 2011, je suis plus handicapé qu'en 2003. Mais, ça, c'est une autre histoire...

Je ne sors presque pas, ayant du mal à marcher, j'ai la chance de pouvoir conduire, j'ai une voiture avec la régulation de vitesse. Sur autoroute la conduite est moins fatigante pour ma jambe droite handicapée qui n'a pas besoin d'être en extension sur l'accélérateur, les réflexes sont encore bons et je n'ai pas de problèmes de conduite.
On se retrouve avec mon fils Dominique, tantôt chez moi, tantôt chez lui. Les journées passent quand même relativement vite.
Je n'ai plus d'activités importantes en dehors de mes occupations ménagères et le jardin. Le soir : je regarde les infos à la télé pendant le repas puis une ou deux émissions et au lit vers 1 heure du matin.

Au printemps 2005, avec Dominique, je suis allé refaire une partie de mon périple de 44 - 45, dans les Vosges, L'Alsace et l'Allemagne. Puis un mois après, je suis reparti seul à Autun faire des photos pour le site CFP- 49e RI et le temps étant au beau j'ai poussé jusqu'à Krüth pour approfondir les détails d'une opération de décembre 1944 et l'illustrer par de nouvelles photos. J'ai même pu monter à la table d'orientation du petit Drumont dernière étape des Vosges avant l'Alsace.

Quand le temps le permet, et que les jours sont longs, ne voulant plus conduire la nuit, je vais rendre visite à mon fils aîné en Corrèze et à mes filles dans les Yvelines.

Maintenant, je me la coule douce. Je passe ma retraite en solitaire, mais je ne m'ennuie pas : j'ai mes ordinateurs qui me tiennent compagnie et me permettent de surfer sur le net et participer plus ou moins à des forums et des achats. J'ai ouvert ce site et un autre, pour la mémoire du CFP- 49e RI, l'unité avec laquelle je suis parti de Pamiers.

J'ai 7 cousins cousines sur 8, de ma génération, qui sont déjà partis pour le grand voyage. J'attends mon tour avec sérénité, le plus tard sera le mieux tant que ma santé se maintiendra comme elle est, je peux encore faire du bricolage, mais avec difficultés à cause de mon dos qui n'aime pas la position debout.

Du nouveau : nous sommes en octobre 2007. Je viens de récupérer une petite chatte toute blanche qui pleurait misère dans mon jardin en me regardant bricoler. J'ai fini par lui donner du lait et elle est entrée d'elle - même dans la maison. J'ai pu m'en saisir au bout d'une journée sans la brusquer et en jouant à cache - cache ; après quelques caresses elle a bien voulu se faire adopter, c'était un vendredi, le mardi suivant, le matin je l'ai trouvée sur mon lit à mon réveil, le soir elle est venue dormir sur mon oreiller. Maintenant, elle a compris que ce n'était pas à faire et dort dans son panier. C'est pour moi une compagnie, elle aime bien percher sur mon épaule et regarder la télé, ou venir se promener sur mon bureau et taper sur le clavier, elle inspecte tout, l'écran, l'imprimante etc. Le véto lui donne cinq mois en estimant la naissance au mois de juin. Je lui ai donné le nom de Minouche ( pas très original ) elle est tatouée et stérilisée pour la tranquillité de la maison ; elle ne connaîtra pas les plaisirs de la maternité mais, je n'aurais pas de chatons dans mon armoire et la peine de les supprimer. Cette compagnie sera de courte durée : je me suis rendu compte qu'elle ne marchait pas normalement ; le véto consulté, il s'est avéré qu'elle avait une tumeur rénale sans doute de naissance, non opérable, cause d'une hémorragie interne ; le véto a dû l'euthanasier le 15/12/2007 .
J'avais déjà essayé d'adopter un petit chat que j'avais fait entrer dans la maison en l'attirant avec du lait. Quand j'ai voulu m'en saisir, ce fut une autre histoire, pas du tout de son goût et il me l'a fait sentir par des bons coups de griffes. Il grimpait aux rideaux, courait à l'horizontal sur les murs, grimpait sur les meubles et mordait la main qui essayait de le saisir. En désespoir de cause, je lui ai rendu la liberté sans regret.

A 83 ans, depuis mon opération ratée de ma colonne (novembre 2003), je suis handicapé du pied droit et j'ai du mal à marcher longtemps. Je dois perdre du poids pour soulager mon dos, aussi, pour faire de l'exercice, j'ai fait installer une petite piscine dans le jardin. Je nage une heure par jour . Ca semble efficace, mon poids baisse, il faut dire que je mange raisonnablement et ne bois pas d'alcool. Une fois par semaine je déjeune avec mon fils dans un petit restaurant sympa. Il a vendu son entreprise et va prendre sa retraite, son frère qui est à Ussel la prend ce mois - ci. Ce n'est pas ça qui me rajeunit, "quoi que", (j'entends Devos),comme m'a dit un docteur la semaine dernière, je ne fais pas mon âge. C'est ce qui a trompé mon neurochirurgien qui me voyant actif à 78 ans, a voulu m'opérer comme un jeune en me plaçant une prothèse de disque. Ce fut formidable, plus de sciatique de ma jambe gauche ; seulement huit jours plus tard une vertèbre s'est cassée, (j'ai de l'ostéoporose, paraît-il ? ) ; il a dû appliquer une autre technique, une artrodhèse, au cours de laquelle son associé a malencontreusement blessé le nerf sciatique de la jambe droite et le handicap a changé de côté. Un mois de clinique et quatre mois en fauteuil. Ce n'était pas la joie !

Début 2008 j'ai une nouvelle minette à qui j'ai donné le même nom Minouche II. C'est le jour et la nuit avec la première, elle est pleine de vie, très affectueuse et me suit partout. Elle aime bien jouer avec ce qui est sur ma table de travail et en général tout ce qui bouge, elle adore passer la nuit contre moi.

Le 9 septembre : Ce sont les genoux qui sont usés par l'arthrose. Je consulte un chirurgien qui me propose une prothèse et me demande de bien réfléchir. Je lui réponds : «c'est bon on peut y aller» et on prend rendez-vous pour octobre. De retour à la maison, je vais sur le Web et je tombe sur un film commentant l'opération. C'est de la vraie mécanique, on perce des trous pour entrer des broches au marteau qui vont tenir un gabarit en place, puis on coupe le haut du tibia à la scie oscillante et on termine au ciseau et au marteau pour décoller le morceau. Ensuite, pose d'un autre gabarit pour forer le trou conique qui doit recevoir la prothèse côté tibia, elle est entrée au marteau. Même procédé pour découper des morceaux du fémur. Alors là j'ai dit non, si avec l'ostéoporose le tibia éclate c'est l'immoblisation à vie. Je reste comme je suis et on verra combien de temps ça tiendra !

Nous sommes en 2009. Fin avril, un soir, je trouve ma Minouche allongée sur le paillasson, bien mal en point ; elle a dû se faire bousculer par une voiture en traversant la rue, elle ne peut plus marcher et elle s'est traînée pour monter devant la porte. Consultation chez le véto, où une radio montre une fêlure d'une patte arrière. Petits soins et retour à la maison.
Début mai, Minouche a des problèmes de respiration, aussi, retour chez le véto et ce dernier pense qu'elle doit avoir une hernie diaphragmatique, ce que confirme une radio, provoquée par l'accident précédant. A chaque aspiration, une partie des intestains est aspirée dans la cage thoracique. Il faut ouvrir et remettre tout en place. Une fois de plus je constate que les animaux se remettent plus vite après une intervention, dès son retour à la maison, après une nuit à la clinique, elle se déplace comme si rien n'était arrivé. Aujourd'hui elle est complètement rétablie et son comportement à mon égard s'est amélioré, j'ai l'impression qu'elle se rend compte que je me suis bien occupé d'elle ; elle obéit mieux à mes sifflets et elle est plus caressante.

Début juin, je suis allé en forêt d'Argonne où mon père a été fait prisonnier le 8 janvier 1915. J'ai passé une journée pour restaurer la stèle en hommage à son ami le capitaine Georges Faucher. Le lendemain j'ai rejoint un groupe d'anciens d'Auteuil qui organisait une journée champêtre au chantier médiéval du château de Guédelon dans la région d'Auxerre. très intéressant et beaucoup de photos. Après cette visite, j'ai continué sur Paris pour passer la Pentecôte avec mes filles et je suis rentré le lundi en passant par Pithiviers où j'ai encore fait des photos du deuxième logement que nous avons habité. Le mail Ouest notre dernière adresse, est complètement transformé. Tout est chamboulé, les vieux arbres ont été abattus et le milieu du mail transformé en parking. Je suis passé également devant la caserne où mon père à fait son service militaire et gagné ses premiers galons. Depuis plusieurs années, elle a été remplacée par la gendarmerie dont les bureaux donnent sur le faubourg d'Orléans. Des logements ont été dans les anciens bâtiments pour loger les gendarmes et leurs familles. De fin août à fin décembre, j'ai de nouveaux problèmes de santé : Rétension d'eau, vésicule biliaire et névralgies intercostalles. Passage à l'hôpital pour la vésicule, mon médecin a résolu les autres problèmes.

Nous voici fin 2010. Lannée ne s'est pas trop mal passée. Début juin, je suis allé par l'autoroute, à Castelneau-Magnoac, dans les Hautes Pyrénnées, pour assister à l'A.G. des anciens du C.F.P. Je veux obtenir de l'association qu'elle reprenne le suivi de mon site sur le CFP afin de le périniser, aujourd'hui,après plusieurs demandes, je n'est pas de réponse positives. Il a fait chaud, très chaud ! J'étais trempé de sueur, j'ai dû plusieurs fois prendre des bains froids pour me rafraichir. Au départ je suis passé chez mon fils ainé à Ussel et au retour, j'ai pris les peties routes. Au mois d'août, voyage à Paris chez ma fille ainée, en passant par Briare. Retour par Orléans pour déjeuner chez le neveu de mon épouse. Cet été j'ai bien profité de ma piscine, de la mi-mai à la mi-octobre, grace à la pompe à chaleur et l'abri qui la protège.

Le 15 août mon iMac G5 a été la victime d'un violent orage. Mon assurance maison m'en a remboursé une bonne partie et j'ai maintenant le modèle intel dernier sorti. mes ordinateur ça devient interréssant.

Mon fils, Dominique, a divorcé et vendu son pavillon. Il est allé s'installer à 6 Km de Sury à St. Marcellin en Forez.

Ca y est, je suis arrière grand'père. Un petit Elliot est arrivé parmi nous le 29 décembre 2010 à 12 heures. Je suis aux anges. Je peux partir, la relève est assurée.

En 2011, grand changement pour moi, j'ai enfin trouvé ce que je cherche depuis longtemps. Dans un magazine je vois une publicité pour une résidence seniors à 16 km de Sury, à Montrond les bains. C'est un vendredi après midi, je prends la voiture et me rends illico voir de quoi il s'agit. C'est un résidence DOMITYS. Je pose quelques questions à un agent de sécurité qui passait par là, je tourne un peu en rond, fais deux ou trois photos quand soudain une voiture s'arrête à ma hauteur et une charmante demoiselle me demande si je désire des renseignements. Ça commence à devenir interéssant ! Après avoir rangé son véhicule, la demoiselle me propose une documentation sur cette résidence. Il y a des logements de 1,2 et 3 pièces et 12 petites maisons de 3 pièces. Je remercie et après quelques renseignements complémentaires je rentre chez moi. Pendant le W-E, je lis plusieurs fois ces papiers et j'arrête ma décision : Je suis preneur. Le lundi je retourne là-bas et la demoiselle, Angélique Vignolet, qui est la directrice me confie à une commerciale. Je visite les studios, les parties communes : Bar, restaurant, piscine, salles de sports, salon de lecture... Comme je veux garder pas mal de choses, dont mes 200 bouteilles de vins, je choisis un pavillon qui est doté d'un petit cellier. Dominique me fera un petit établi pour pouvoir réparer un appareil en panne. Trois pièces, soixante sept mètres carrés et surtout pas plus cher que dans l'immeuble. On est au mois d'avril, je signe les premiers engagements et me voilà passé de propriétaire à locataire, pour un prix raisonnable. Cette location comprend des services à la personne, je serai moins isolé qu'à Sury. J'ai rameuté les enfants qui sont venus m'aider pour déménager et emporter ce dont je n'avais plus besoin. Je ne prendrai pas mes repas au restaurant, je vais faire ma popote, cela me permet d'être plus libre. Ce que j'apprécie ici, c'est l'ambiance et surtout les services rendus.

FIn décembre, je suis allé au baptême d'Elliot par le train. Au départ, Corinne, l'ex de mon fils Dominique, qui va aussi au baptême me prendra chez moi et nous ferons le voyage ensemble. Mon gendre vient me cherche en voiture. Il a réussi à trouver un fauteuil roulant. Au retour ça n'a pas été pareil, impossible d'avoir un fauteuil, j'ai dû me rendre à pieds du parking au quai, j'ai pu avoir mon train, qui heureusement avait du retard, mais je n'en pouvais plus

Dix mois déjà. que je suis à Montrond. Je connais plus de monde ici qu'à Sury. Quand il y a des repas à thème, je participe et fais des photos. Nous sommes un petit groupe de joueurs de bellotte. En plus des repas à thème, les animations comportent aussi des visites de fabriques où l'on travaille à l'ancienne : coutellerie, moulin à huile, chapellerie, etc... "Il fait bon vivre ici" comme dit le slogan de Domitys.

2012 : Mes douleurs de dos augmentent, et mon pied m'empêche de dormir. Bien souvent à quatre cinq heures du matin je suis encore éveillé, par contre, dans la journée, je dors jusqu'à midi ou plus dès que je m'assieds à ma table de travail. L'après midi c'est de quinze heures à vingt heures et plus. Ca n'est plus une vie ! Je suis fatigué, je n'ai envie de rien. Je ne vais plus jouer aux cartes ni aux animations

Le 2 mai, en revenant de Sury, par une petite route, je me retrouve dans le fossé. Je n'ai rien vu venir, j'ai dù m'endormir au volant. Je suis toujours mal en point et le 9 mai, mon médecin me fait hospitaliser. Je suis placé en soins intensifs quelques jours. J'ai une intoxication médicamenteuse. Après réflexion, il est possible que cela soit dû à un mauvais fonctionnement des reins qui n'évacuent pas le médicament cause de l'intoxication. À mon retour à la maison, la Dioxine, responsable de l'intoxication, a été suprimée ainsi que le Lirica que je prends pour, calmer mes douleurs au pied. Résultat, je retouve une vie normale, je ne dors plus toute la jounée. En définitive, je pense que c'est le Lirica qui est responsable de mon accident.

Depuis plusieurs mois, mes enfants me conseillent de ne plus conduire. Je suis leur conseil et me sépare de ma voiture.

Le temps de retrouver la forme, je mange au restaurant de la résidence. Début juillet, je vais reprendre mes habitudes, je suis bien rétabli.

Depuis le 14 mai 2012, Elliot qui a maintenant 17 mois 1/2, a un petit frère : Théo. Deux arrière-petits fils, c'est le bonheur ! La relève est bien assurée.

La maison de Sury mise en vente en avril 2011 est vendue, un souci de moins.

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© Yves SALMON 2006-2007-2008-2009-2010-2011-2012

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